Debout sous l’orage

Deux employées plongées dans un univers peuplé de cartons, sont soumises aux ordres crachés par des haut-parleurs, qui sont de détruire tous les livres et documents. Dialogues, textes de grands auteurs, chansons, extraits d’interviews radiodiffusés s’enchaînent alors. Cette pièce, prétexte à la reprise de textes fondateurs, Victor Hugo, Boris Vian, ou l’Abbé Pierre entre autres, ou de textes du quotidien, lettre de soldats de 1914-1918, extraits de mémoires d’ouvrière de Graulhet ou d’Angèle, résistante toulousaine, reste prenante de bout en bout. Les deux archivistes se découvrent peu à peu jusqu’au final festif, porteur d’un espoir dans une solidarité courageuse et un esprit de résistance face aux injustices.