Duo Kamilya Jubran et Werner Hasler

Ils sont deux sur scène. Elle, douce brune au sourire carmin, son oud, dont elle est un des grands maîtres, dans les bras pour accompagner ses arabesques haut perchées. Lui, grand brun aux cheveux ras, penché sur son clavier d’où s’échappent de légères syncopes électro qui virent parfois, en arrière-plan, à la frénésie techno. Leur parti pris est radical, d’un minimalisme très moderne et pourtant fortement ancré dans les traditions orientales.
Cette rencontre entre cette chanteuse israélienne et le jazzman suisse tient de la quête, comme de la poésie ou de la comptine : c’est sensuel, concentré, sans fioritures, une danse intérieure en ondulations volatiles qui invitent à la rêverie.
En partenariat avec le FAB (Festival des Arts de Bordeaux)