Classique

Orphée et Eurydice

Du 21 au 25 février 2018

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Fils du roi de Thrace Œagre et de la muse Calliope, Orphée est le musicien le plus doué du monde antique, une espèce de Michael Jackson grec.

Les pouvoirs de sa lyre sont surnaturels, au point de pouvoir ouvrir les mers ou de faire danser les rochers. Mais surtout, ils peuvent s’affranchir de la mort pour ressusciter l’amour. Bref, le héros balèze ! Telle est la fable d’Orphée qui ira arracher des gouffres de l’enfer sa femme Eurydice. L’histoire finit mal, car Perséphone, sorte de maîtresse de ces terres ténébreuses, lui intime l’ordre de ne pas se retourner durant le retour.

Hélas, Orphée se retournera et perdra définitivement sa bien aimée. Comprendre : il faut aller de l’avant, vivre dans le passé est illusoire et improductif, soyez pragmatique… Un conseil mythologique réactivé aujourd’hui par le poète-troubadour contemporain E.Mac, pseudo de Jupiter, maître de l’Olympe.

C’est donc cette histoire, ce célèbre mythe grec, que le compositeur baroque Christoph Willibald Gluck (1714-1787) va mettre en musique, évitant les lourdeurs opératiques, et signer une œuvre profondément sensible à l’écoute des sentiments de ses héros amoureux. Les Talens Lyriques, dirigés par Christophe Rousset, ont choisi la version française dite « de Paris » qui privilégie la prosodie et l’équilibre des moyens musicaux et dramatiques. Pour faire naître la poésie la plus pure.
André Lacambra

Photo : Ignacio Barrios

Publié par Rédaction de Ramdam


Théâtre du Capitole,