Expos

Les désastres de la guerre et les délices de la paix par Juan Jordà

Du 5 novembre au 17 décembre 2020
14h30 à 18h30

Toulouse
Institut Cervantes

Gratuit !

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Avec cette nouvelle série d’oeuvres inédites, l’artiste Joan JORDÀ présente des diptyques : un des volets évoque la guerre avec un traitement chromatique gris et noir, l’autre volet évoque la paix contrastant par des fonds clairs et lumineux, habités par un graphisme simplifié à l’extrême.
Joan Jordà (San Feliu de Guixols, 1929) émigre en janvier 1939 avec des milliers de républicains espagnols et se fixe à Toulouse en 1945. Sa première exposition personnelle en 1976 marque le début d’un long engagement dans une dénonciation de la violence et des aberrations des pouvoirs totalitaires. Bombardements (1980), Ménines (1987), Masques et Visages (1991), Personnages cloués, Egorgeurs (1998) autant de séries qui vont jalonner sa vie d’artiste. Néanmoins, au travers de thèmes comme Las Majas, La Vigne ou Las Zarzuelas qui ponctuent son œuvre, Joan Jordà exprime son amour de la vie et fait référence à ces grands maîtres espagnols qu’il affectionne tant.
Vernissage jeudi 19 novembre à 18h30

A l’occasion du vernissage de l’exposition
Récital littéraire : "Lecture musicale"
19 novembre à 18h30
Afin de célébrer le vernissage de l’exposition de Joan Jordà, Les désastres de la guerre et les délices de la paix, Lydie Salvayre lira des textes et poèmes d’auteurs espagnols accompagnée du musicien Pedro Soler à la guitare, en présence de l’artiste peintre Joan Jordà.
Lydie Salvayre (née Lydie Arjona, 1948) est fille de républicains espagnols exilés. Après des études de Lettres Modernes et de Médecine (psychiatrie) elle commence à écrire à la fin des années 1970 et publie dans des revues littéraires avant de faire paraître en 1990 son premier roman La déclaration. Suivront une vingtaine d’oeuvres dont plusieurs recevront des prix prestigieux, ils sont traduits dans de nombreuses langues. La consécration arrive avec le Prix Goncourt en 2014 pour Pas pleurer (Seuil).

Pedro Soler (1938) commence la guitare très tôt à Toulouse, la capitale des exilés républicains espagnols. Il joue avec des artistes flamenco de renom comme Jacinto Almadéen, Pericón de Cádi, Pepe de la Matrona ou Enrique Morente. Il accompagne également des danseuses : Carmen Amaya, La Chunga et surtout la Joselito. Pedro Soler a su aussi varier les plaisirs et les styles en accompagnant des artistes tels que Maria Bethania, Ravi Prasad ou Angelique Ionatos.

Site web : http://www.toulouse.cervantes.es

Publié par Agence Kom


Institut Cervantes, Toulouse

31 rue des chalets
31000 Toulouse

Tél : 0561628072