Festival de caves · À la recherche du temps perdu : journal intime de ma lecture / Lecture spectacle / Jean-Jacques Vanier

>> Festival de caves
>> Coordonné à Toulouse par la compagnie Voraces

Le Festival de caves à Besançon est un rendez-vous de création théâtrale, avec des pièces interprétées par un∙e ou deux comédien∙nes, dans l’espace confiné d’une cave. Le coeur du projet artistique : une rencontre intime entre public et artistes dans un lieu atypique.

Invitée en 2022, la compagnie Voraces y a créé Télémaque, en quête du fils, présenté ensuite à la Cave Poésie en février dernier.
En 2023, Voraces et le collectif bisontin du Festival ont eu le désir de poursuivre leur collaboration en rêvant la création d’une « antenne 31 », de même qu’il en existe en Côte d’or, Gironde, Grand Est.

Évidemment, lorsqu’on parle de théâtre et de Cave à Toulouse, impossible de ne pas penser à la Cave Po’ !
Créations d’ores et déjà annoncées sur le Festival, dans notre Cave Po’ ou d’autres caves toulousaines : L’Amour fou / Quichotte ♥ Dulcinée (titre provisoire) de Nathalie Hauwelle et Mathieu Hornain – Moi toute seule de Marc Fauroux avec Nathalie Barolle – Élise in Love d’Ondine Nimal – 1% de Louise Guillame-Bert – Mr Hyde de la compagnie Voraces – À plein gaz de Serge Valetti, une création d’Olivier Jeannelle – Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne de Jean-Luc Lagarce, mise en scène par Régis Goudot avec Thomas Champeau – Dracula de la compagnie Voraces – Soirée spéciale gourmets autour de Colette… Ou encore la dernière création de Jean-Jacques Vanier autour de Proust.

>> À la recherche du temps perdu : journal intime de ma lecture
« L’Ascension de l’Everest », en fait, c’est juste 9 km à pied… Ça peut te prendre trois jours comme ça peut aussi prendre plusieurs années. Tout dépend de la vitesse. Si tu marches plus vite ça prendra moins de temps que si tu marches moins vite…

C’est comme une « Lecture de Proust » qui, elle aussi, dépend de la vitesse. Lire Le Temps perdu m’a pris plus de dix ans, en ne comptant que les pauses… Dans un premier temps, au beau milieu de la troisième phrase – Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; – je me suis arrêté sans m’en rendre compte pour une pause de deux bonnes années… et encore, quand je dis dix ans, je ne suis allé que du côté de chez Swann. L’an prochain on ira, si tu veux, de l’autre côté. Si le temps le permet.
Au fait, vous avez pris le temps de me remplir vos petites fiches ? Nom. Prénom. Personne à prévenir en cas d’urgence. Quel métier tu veux faire ? Tout ça, tout ça…