Millau Jazz Festival | Soirée du Samedi 20 juillet

1 soirée = 3 concerts
19h00 | Jardins du Château de Sambucy
Sunscape, Trio Jazz | Lauréat Occijazz

On pensait avoir tout entendu du fameux « art du trio ». Les claviéristes Jules le Risbé et Emmanuel Beer, soutenus par le batteur Thomas Doméné, le renouvellent grâce à un instrumentarium rarement usité. Sur la base de structures jazz, ils articulent piano et synthés, Rhodes et orgue Hammond, en combinant les timbres acoustiques et électriques jusqu’à former des textures inouïes.
Un voyage sonique aussi référencé (Eddy Louiss, Herbie Hancock, Larry Goldings) que personnel, qui trouve son équilibre entre des compositions téméraires et des mélodies qui se sifflent.

Jules LE RISBÉ : Piano, Fender Rhodes, synthétiseur Moog
Thomas DOMÉNÉ : Batterie
Edouard BEER : Orgue Hammond, synthétiseurs Moog et ARP

21h00 | Jardins du Château de Sambucy - Grande Scène
Stev’in My Mind

Un jazz qui mêle modernité et musiques traditionnelles africaines autour de la musique de Stevie Wonder.
Faire dialoguer le répertoire de Stevie Wonder, légende vivante de la « black music » américaine avec des rythmes traditionnels africains : telle est l’idée un peu folle qui a germé un beau jour dans la tête du trompettiste français Fabrice Martinez. Il a suffi qu’il croise la route du batteur congolais Romaric Nzaou, à Pointe-Noire, pour que ce projet prenne corps autour d’une dizaine de morceaux publiés par la Motown dans les années 1970. Trois autres musiciens ont rejoint cette aventure entre soul, makossa, funk et rumba congolaise, dont le bassiste franco-camerounais Raymond Doumbé.

Fabrice MARTINEZ : Trompette & bugle
Raymond DOUMBE : Guitare basse
Julien « Djul » LACHARME : Guitare
Bettina KEE « Ornette » : Claviers
Romaric NZAOU : Batterie

“On aime le groove irrésistible, l’intensité de jeu, la limpidité des arrangements pourtant parfois sophistiqués et surtout l’exaltation que procure cette musique à découvrir absolument sur scène. ” - FIP

22h30 | Jardins du Château de Sambucy
Black Lives | People of Earth

Un véritable All Stars
Black Lives est un collectif d‘artistes, des musicien.ne.s venu.e.s des États-Unis, des Caraïbes et d‘Afrique, qui luttent à travers la musique pour l‘égalité et la justice sociale.
C’est tout l’enjeu de ce projet, dont le titre renvoie au grand mouvement citoyen américain, qui essaime depuis à travers la planète. Le collectif entend démontrer la vivacité de ce message qui traverse depuis des décennies les générations et qui aujourd’hui, plus que jamais, incite à agir. Ici, les plus jeunes musiciens n’ont guère plus de vingt ans et le vétéran va bientôt fêter ses quatre-vingts printemps. Ils sont américains, martiniquais, sud-africains ou haïtiens, tous unis autour de cette cause commune, qui en rien ne doit gommer la diversité de leurs origines qui s’exprime ainsi dans une profusion stylistique.

Ce son, c’est celui du fond des cales des navires négriers, c’est celui des rythmes réinventés loin de leur terreau ancestral, c’est celui d’une voix qui parvient à sublimer ses douleurs, celui d’un saxophone qui hurle face à la ségrégation.

“Quelle distribution ! Ce son, c’est celui de l’Atlantique noir, cet océan composé par tant de vies et de morts, cette zone de flux et de remous, d’allers et désormais de retours, d’où auront émergé aussi bien le blues que le rap, le jazz que la biguine.” - France Musique