Entrez dans la transe #3

Pour la troisième année consécutive la Cave Poésie et Un Archet dans le Yucca vous proposent un rendez-vous autour de la transe, cet état physique, psychique, qui n’est pas sans rapport avec le politique…

Chaque édition, nous imaginons une entrée musiques du Monde, en 2022 focus sur la tarentelle italienne, en 2023 focus sur le Diwân de Biskra (Algérie) et une entrée musique actuelles mêlant performances, musique répétitive, rock, punk, noise, électro…
En 2024, au programme : un rendez-vous exceptionnel avec le musicien afghan Najib Ghani, un détour par le Brésil, une cornemuse à air, une gadulka, des platines vinyles et même une guitare douze cordes…

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Jeudi 2 mai • 21 h
6,5 >14 € · Cave
MAYNAWAA

Cette année, on attaque la question de la transe par la face méditation. Prenons un chemin de traverse inédit vers le perceptif. On invite pour cela le musicien percussionniste afghan Najib Ghani pour une expérience immersive unique, au son enveloppant de ses tablas.
Prêt pour un voyage intérieur ?

 !!! Attention jauge limitée (pensez à réserver), la séance de méditation concert dure deux heures, pas d’entrée en retard.

/ Najib Ghani : tablas

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Vendredi 3 mai · 21 h
8 > 12 € · Au Taquin, 23 rue des Amidonniers
LE DIABLE DANS LE BAL
/ Ramdam Fatal

Une cérémonie infernale célébrant la rencontre entre quatre musiciens de la compagnie l’Excentrale et le trio Ultra Zook. Ramdam Fatal est un déconfinement brutal des musiques d’Auvergne, depuis le ventre rougeoyant d’une chimère nouvelle. Ramdam Fatal est un chapelet de borborygmes produit par une hydre à sept têtes, composée de cuivres, de violons, de voix, de basse, de clavier, de batterie. Ramdam Fatal est un orchestre de bal à moitié électrique, vociférant et épileptique, qui raconte sur les parquets de danse des histoires de possession carnavalesque, de folie collective et de rythmes échevelés de nuits blanches. Ramdam Fatal est une incantation bruyante, adressée aux esprits de la danse.

Réservations auprès du Taquin : www.le-taquin.fr

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Samedi 4 mai · dès 18 h
Prix libre · Cave & Foyer
NUIT DE LA TRANSE

INSTITUTRICE
Un duo qui inscrit sa musique dans un vaste mouvement universel visant à réenchanter la musique du XXIè siècle, devenue par trop programmatique, prévisible et cynique. Lutter contre le processus que le sociologue Max Weber appelle démagification (entzauberung), qui voit la technique moderne remplacer progressivement la vieille magie.
/ Éric Bentz & Jean-Baptiste Geoffroy : percussions, sons environnementaux, traitement sonore

MANGE FERRAILLE
Trois parcours musicaux très différents et plusieurs approches souvent antinomiques. Celles de l’autodidactie et de l’académisme, celles du rock DIY et du Jazz, celles de l’écriture et de l’improvisation. Le groupe compose collectivement, expérimente, s’enregistre, trie, pour obtenir des formats longs qui tentent de préserver le fil de la transe sans jamais le rompre.
/ Anthony Fleury : basse / orgue
/ Étienne Ziemniak : batterie
/ Thibault Florent : guitare

SO-LO-LO
Loin des palais, processions et cérémonies, Thibault Florent fantasme une musique du quotidien, ensorcelante et profane, un artisanat solitaire et non moins spirituel. On se frottera les yeux devant ce gars seul au timbre d’orchestre, occupé des pieds à la tête, tricotant la douze- cordes dans la longue résonance de gongs DIY. Ou bien on les fermera, les yeux, pour se laisser prendre par l’espace sonore, oscillant entre sereines ondes et soudaines lames de fond.
/ Thibault Florent : guitare 12 cordes préparée et amplifiée, percussions amplifiées

ACÉTYLÈNE
Une activiste de la scène expérimentale strasbourgeoise, une approche singulière de la vielle à roue et de la cornemuse pour rompre avec les traditions et un plasticien et artiste sonore bruxellois, des instruments de musique qui disparaissent au profit d’objets du quotidien (disques-durs, vinyles rayés au scalpel, etc.), de véritables matières sonores : voilà Acétylène.
/ Lise Barkas : cornemuse à air
/ Yann Leguay : platine à vinyle et oscillateur à dents sciées

LA MARACATU SARDINHAS DE MATA
Qui se souvient de ces bateaux où, entassés comme des « sardines en boîte », des esclaves aspiraient à la liberté ? Armés de tambours, ils brisèrent leurs chaînes et se réfugièrent vers les quilombos du Nordeste brésilien. Le maracatu est le fruit de cette résistance. Cette tradition se transmettra de génération en génération, protégée par ces Orixas veillant sur ces âmes en peine. Sardinhas da Mata fait perdurer ce message d’insoumission et de liberté.

VIRAGE RAVAGE
Perdez-vous dans le décor… Savourant l’usure du geste, apprivoisant les dissonances, le duo explore les textures acoustiques de leurs instruments et les fait se répondre, s’opposer, se confondre. Invitant aussi le texte et la voix à rejoindre la partition, Virage Ravage compose à partir d’improvisations ou s’enchevêtrent influences trad’, jazz et expérimentales.
/ Gladys Vantrepotte : gadulka (vièle bulgare à cordes sympathiques), voix
/ Agathe Pitarch : accordéon chromatique, voix