Festival

Frontières effrangées

Du 8 au 10 septembre 2017
VEND 08 SEPT 18h30 > minuit - SAM 09 SEPT 10h > 19 - DIM 10 SEPT 10h > 19h

Fiac
AFIAC

Gratuit !

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PROGRAMME
Accueil du public et information
Mairie de Fiac
un plan de l’itinéraire balisé
vous sera remis
Pendant les trois jours
entrée libre et gratuite
sur les 10 lieux d’exposition
rencontre avec les artistes
et leurs hôtes au domicile de ces derniers

VEN 08 SEPT
18h Place du Four
Vernissage : conception du buffet
Camille Savoye
En partenariat avec La Cuisine,
Centre d’art et de design, Nègrepelisse
20h30 Ouverture de l’exposition
Visite nocturne

SAM 09 SEPT
10h – 19h Ouverture de l’ exposition
20h Place du Four Repas thématique Frontières effrangées
conçu par François Delmas avec l’équipe de Côte à Côte à Cahuzac.
Participation aux frais 17 €
Réservation indispensable avant le 01 septembre 18h ptarres@afiac.org
22h POP UP Café Place du Four – Dance floor surprise

DIM 10 SEPT
10h – 19h Ouverture de l’exposition

VEN 17h-20h – SAM 15h-21h – DIM 15h-18h
Place du Four –
Présence du stand librairie du Café Plùm : sélection de livres
autour de la thématique Frontières effrangées

COMMISSARIAT GÉNÉRAL
PATRICK TARRES, AFIAC | Fiac
COMMISSAIRES INVITÉS
ANNABELLE TÉNÈZE, directrice générale des Abattoirs-FRAC Occitanie Toulouse
JACKIE-RUTH MEYER, directrice du centre d’art Le LAIT, Albi

« Ce qui me semble le plus beau, ce que je voudrais faire, c’est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style, […] un livre qui n’aurait presque pas de sujet ou du moins où le sujet serait presque invisible ».

À l’époque où Flaubert veut écrire un livre sur rien, Edouard Manet peint une peinture littérale, des touches de couleur sans Moi ni narration.

Si la réflexion sur les frontières entre les genres artistiques ne nous permet pas d’appréhender, à ce jour, la notion d’art total, cette dix-huitièmeédition de des artistes chez l’habitant souhaite offrir une lecture féconde du dialogue entre la littérature et les arts visuels. Pource faire, il sera proposé à chaque artiste invité de participer à Frontières effrangées de choisir un livre ou un texte auquel il est particulièrement attaché et de proposer une projection de son imaginaire de lecteur sous la forme d’une œuvre d’art.

Ces lectures seront-elles fidèles aux nôtres ? Il ne nous restera qu’à lire les écrits choisis par les artistes pour nous en faire une idée.

Patrick Tarres

Les artistes ont forcément des liens aux textes. Certains en écrivent. Tous s’en nourrissent. Les textes alimentent les idées et l’imaginaire, transmettent la mémoire, produisent des images mentales, s’infiltrent dans notre identité. Ils permettent aussi d’échapper au réel et de le retrouver, en le traduisant.

Les écrivains et les artistes traquent le réel et créent des univers. Ce sont des capteurs sensibles et ils se déplacent constamment dans l’espace et le temps. Une phrase ou une œuvre peuvent changer la perception du monde pour toujours. Les artistes et les écrivains n’ont pas de certitudes, ils construisent quelque chose qui apparaît soudain,
entre des pages ou dans l’espace.

Nous avons invité des artistes à s’inspirer d’un texte de leur choix et à le transposer librement en formes visuelles. Son souvenir, sa lecture, sa matière, son sujet, sa langue, sa forme, tout peut être un point de départ pour le voyage. Les œuvres se réalisent avec la complicité d’une famille du village, sur son lieu de vie, selon les règles de la manifestation.

Jackie-Ruth Meyer

Si le rapport entre les mots et l’art, entre le livre et la peinture, est une constante de l’histoire de l’art, l’art du XXe siècle a battu en brèche les frontières entre l’écrit et l’image : Dada, avec la poésie phonétique et son goût de l’absurde, a marqué une rupture avec le langage établi de l’art, tandis que l’art conceptuel a énoncé que l’idée, et donc les mots, précéderait l’œuvre.

Dans notre ère numérique s’ouvre une nouvelle multiplication des écritures, des réseaux sociaux au langage SMS. Comment peut aujourd’hui s’écrire une œuvre plastique face au récit littéraire, le lieu de toutes les fictions et toutes les vérités, face au livre, ce répertoire de formes comme de sens, ou encore à la bibliothèque, la masse des récits rendue disponible à tous ? L’artiste est-il un lecteur ou un écrivain comme un autre ?

Annabelle Ténèze

Site web : http://www.afiac.org

Publié par AFIAC


AFIAC, Fiac

6 Place du Four
81500 Fiac

Tél : 06 73 19 86 32