Jean-Pierre BAÏLÉ et Marcelo CARPANETO

La peinture de Jean-Pierre Baïlé s’organise autour de deux phases essentielles. L’une trés abstraite, l’autre qui tente de soulever la peau de la première pour y trouver le tableau caché. Il démarre donc par des taches, des coulures, des éclaboussures désorganisées. De cette confusion apparente, à la manière d’un archéologue, il va patiemment chercher l’image invisible, essayer de reconstituer l’histoire qu’elle recèle.
"Le travail de Marcelo Carpaneto a comme élément fondateur le bois, soit flotté soit mort, il sert de base pour la construction de ses sculptures (actuellement des masques imaginaires). Ensuite vient un long travail de moulage et de finition pour arriver au bronze.
La nature parle une infinité de langages pour créer du beau. Ces écorces, ces bois flottés, ces morceaux singuliers, sont pour lui comme des mots épars. Il essaie de former des phrases avec son langage limité, en essayant de préserver leur beauté originelle.