La Halle Tropisme

A Montpellier, sur le site naguère occupé par l’Ecole d’Application de l’Infanterie, près du parc Montcalm, se dresse désormais la Halle Tropisme. Pôle de création et de loisirs, ouvert à tous, ce nouveau tiers-lieu s’étend sur 4000 m² et s’inscrit dans le cadre du vaste projet urbain de la Cité Créative.

Un ensemble polyvalent, inspirant et convivial

Comparable à la Cartoucherie toulousaine (cf. Ramdam 134), la Halle Tropisme se destine aux professionnels de la création et de la culture autant qu’au grand public. Des espaces de travail et des services adaptés sont ici mis à disposition d’entrepreneurs œuvrant dans des domaines très variés (spectacle vivant, jeu vidéo, audiovisuel, architecture, multimédia, édition, journalisme, gastronomie, etc.) afin de favoriser au mieux leurs objectifs respectifs et de susciter une effervescence créatrice collective. Intimement liée à son environnement, la Halle Tropisme se veut aussi un lieu de vie, avec le Café Tropisme comme point central au quotidien et des événements artistiques proposés tout au long de l’année. Imaginée et gérée par la coopérative illusion & macadam, elle s’inscrit au cœur de la Cité Créative, projet urbain à grande échelle de la métropole de Montpellier : un véritable nouveau quartier dédié aux industries culturelles et créatives, accueillant de nombreux équipements, un campus à rayonnement international et des logements sur une surface totale de 40 000 m².

Week-end d’inauguration, 18 au 20 janvier

Pour célébrer l’ouverture de la Halle Tropisme et permettre au public d’en découvrir les espaces et les enjeux, un festival entièrement gratuit est organisé dans l’esprit d’une pendaison de crémaillère géante. Durant trois jours sont ainsi proposés des parcours immersifs, des concerts, des DJ-sets, des créations audiovisuelles, des rencontres avec les entrepreneurs et diverses animations pour les enfants. S’ajoutent encore des expériences culinaires, mitonnées par le chef catalan Benji Vicens, qui va orchestrer le restaurant du Café Tropisme.

Jérôme Provençal

Photo : Marielle Rossignol