Cie La Calebasse CIE james carlès danse & co

Cie la Calebasse
Partie 1 : Mami Wata -Merlin Nyakam

Artiste international, Merlin Nyakam fut à 16 ans l’un des piliers du Ballet National du Cameroun, récompensé par le ministère de la Culture de son pays. Il présentera sur la scène du Théâtre des Mazades son solo, Mami Watta : Mami Watta est une déesse de l’océan universelle. Bienveillante et séductrice, elle est néanmoins

impitoyable. Associée au serpent, elle lui emprunte les mouvements envoûtants de son bassin. Des boucles de sa magnifique chevelure, Merlin Nyakam fait surgir une galerie de personnages androgynes, sensuels et burlesques. Entouré de calebasses qui renvoient à la sphère matricielle, Merlin nous plonge dans l’univers des métamorphoses, où toute identité s’affirme pour s’inverser, se diluer et renaître. Sans jamais nous perdre, il questionne autant le genre que le pouvoir, et ouvre des espaces hybrides où chacun trouvera une place. Héritier d’une spiritualité africaine, Merlin a également trouvé son inspiration dans le théâtre kabuki. Il propose un théâtre global – dansé, chanté et joué – qui renouvelle les formes rituelles universelles. Par les temps que nous traversons, Mami Watta nous invite à la mue, à la métamorphose, au passage vers un monde plus humain.

CIE james carlès danse & co
Partie 2 : Les Oiseaux pour voler, battent des ailes

Comment se relève-t-on après une épreuve ? Comment transfigurer des obstacles en objets lumineux, poétiques, beaux ? Après 10 années de tournées en international avec ses soli, James Carlès redémarre avec enthousiasme un nouveau cycle de travail de compagnie avec une nouvelle et très prometteuse génération de danseurs, issus du centre chorégraphique éponyme. Les oiseaux pour voler, battent des ailes est une réflexion et proposition poétique sur la métamorphose.

Lorsque que nous faisons corps, en pleine conscience et acceptation avec les épreuves auxquelles nous sommes confrontés, il se produit toujours en nous une transformation inédite, visible, positive et fertile. « Les Oiseaux pour voler, battent des ailes » rend compte de façon poétique de ce processus.