Festival de Figeac

On a beau faire semblant tout l’hiver dans les salles, on sait bien que le théâtre est un art de plein air. Chacun le vérifiera fin juillet dans la Cour du Puy, l’épicentre du Festival de Figeac qui accueille cette année 7 spectacles sur les 10 programmés au total, avec toujours en cas de pluie une solution de repli à l’espace Mitterrand.
Quelle que soit la couleur du ciel, le propos de festival ne déviera pas d’un pouce, qui vise l’excellence et le populaire à la fois, à force de grands textes, d’humour et d’écritures contemporaines. Aussi servira-t-on au public de Figeac le monologue contre l’identité de Delphine Horvilleur (avec six mois d’avance sur le public toulousain du Théâtre de la Cité), le Phèdre de Sénèque réhabilité par Lavaudant, un texte de Valérian Guillaume adapté par Olivier Martin-Salvan, du Gorki mis en scène par Aksel Carrez, le spectacle-phénomène de Maxime Taffanel, Cent mètres Papillon, tiré de son passé de nageur de haut-niveau, un dialogue de fou entre Raymond Devos et Elliot Jenicot, et un autre, du genre brûlant, entre Camus et Casarès porté brillamment par Jean-Marie Galey et Teresa Ovidio. SV

Photo : Marc Ginot