Théâtre
Jonathan Capdevielle en 3 mots
1/ Interprétation
Remarqué pour ses performances vocales et dansées dans sa première création, il s’aventure dans Saga vers de nouvelles formes artistiques. « Adishatz/Adieu était composée pour moitié de chansons. Saga est plus orienté vers une écriture narrative, avec des dialogues. Je me sens comme un romancier qui écrirait sur son enfance dans les Pyrénées. »
2/ Auto-fiction
« Mon histoire familiale m’offre une formidable matière théâtrale. Je m’attache dans Saga aux années 90, j’avais 11 ans. Ma sœur ajoute sa propre vision à ma vision de cette période. Je partage le plateau avec deux comédiens rencontrés au lycée à Tarbes. On retrouve sur scène la complicité des adolescents qu’on était. »
3/ Territoire
La culture locale des Pyrénées participe à la construction identitaire de l’artiste en devenir. Elle lui inspire pour Saga une atmosphère étrange de conte contemporain. « Je passais mes vacances chez ma sœur, dans une immense boulangerie au milieu de la forêt, qui était déjà en soi un tableau romantique. Ma sœur était fiancée à un gangster. Incontestablement, ces Bonnie and Clyde du sud-ouest ont marqué mon imaginaire, j’ai voulu en faire une saga. »
Maëva Robert
Photo : Alix Sarrade
Publié par Rédaction de Ramdam
Théâtre la Vignette, Montpellier
Théâtre
Université Paul-Valéry Montpellier, 3 Route de Mende -
34 199 Montpellier